Pour ce premier numéro d’Alma Mater, la publication prend les airs de vrai-faux magazine de design et de lifestyle. Les slogans des publicités prennent du recul et se trouvent relégués à des rectangles colorés. Deborah Bowmann s’est joué du statut de cet objet éditorial pour le transformer en un trompe-l’œil, un pastiche tout en séduction et simulation.
Deborah Bowmann est un emblème sous lequel travaillent les artistes Amaury Daurel et Victor Delestre. Au sein de cette entité ils organisent des expositions, produisent des sculptures, des objets et des décors. Deborah Bowmann est à la fois une identité artistique et un espace d’exposition qui articule une pratique d’atelier et une pratique curatoriale. Le duo a pour objectif de développer des manières alternatives de concevoir des expositions dans les domaines de l’art contemporain et du design.
Doctorante, Marie Brines s’intéresse au système social de l’art des années 1980 et aux attitudes artistiques. Sa recherche, intitulée « Mutations du système de l’art contemporain (1977-1991) et répercussions sur les pratiques artistiques : la question de la visibilité dans l’art français » est menée sous la direction de Jérôme Glicenstein à l’Université Paris VIII. Elle assiste aujourd’hui la direction de l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence. En parallèle, elle développe une activité de commissariat d’exposition et de critique d’art.
Le numéro 1 de la revue Alma Mater est soutenue par le Centre André Chastel laboratoire de recherche en Histoire de l’art, et Mathilde Expose collectif de jeunes curateurs, tous les deux situés à Paris.